Rencontres Musicales | Concert de fin d’année par Anastasia Kobekina & Beatrice Berrut

Laissez-vous emporter par les plus belles pages du répertoire, ponctuées d’une surprise musicale pour ressentir la magie des fêtes dans une parenthèse enchanteresse.

Informations pratiques :
> Le concert sera suivi d’un apéritif convivial avec le soutien de Clos Pachem et de son propriétaire, Michel Grupper.
> Avec le soutien de Région Dents du Midi
> Beatrice Berrut, piano
> Anastasia Kobekina, violoncelle
> Plus d'infos sur rencontres-musicales.ch

Anastasia Kobekina
> Saluée par Le Figaro comme une « musicienne sans égale », Anastasia Kobekina captive le public par sa musicalité éblouissante, ses interprétations d’une grande profondeur et son charisme sur scène. Elle est lauréate du Leonard Bernstein Award 2024.

En mai 2023, Anastasia a signé un contrat d’enregistrement exclusif avec Sony Classical. Son premier album, Venice, est sorti en février 2024 et a été couronné en octobre de la même année par le prestigieux prix Opus Klassik. Son prochain album, consacré aux suites pour violoncelle seul de J.S. Bach, paraîtra en septembre 2025. En février 2025, la chaîne allemande ARD a diffusé un documentaire en quatre parties intitulé Anastasia Kobekina – Jetzt oder nie (« Maintenant ou jamais »). Elle a fait ses débuts très remarqués aux BBC Proms en 2024 avec l’Orchestre philharmonique tchèque dirigé par Jakub Hr?ša, interprétant le Concerto pour violoncelle de Dvo?ák. En 2025, elle retrouvera le Royal Albert Hallpour deux nouveaux concerts : le 8 août dans From Dark Till Dawn, sous la direction artistique d’Anna Lapwood, et le 10 septembre avec le Premier Concerto pour violoncelle de Chostakovitch, accompagnée du BBC Scottish Symphony Orchestra sous la direction de Delyana Lazarova.

En 2024, Anastasia a été l’artiste à l’honneur du Festival de musique du Rheingau. En 2025, elle sera artiste en résidence au Festspiele Mecklenburg-Vorpommern et au Beethovenfest de Bonn. Parmi les temps forts de la saison 2025/26 figurent des concerts avec l’Orchestre philharmonique tchèque sous la direction de Semyon Bychkov, le Konzerthausorchester Berlin avec Iván Fischer, la Deutsche Kammerphilharmonie Bremen, le Mahler Chamber Orchestra, le Royal Philharmonic Orchestra, le Philharmonia Orchestra, le BBC Philharmonic et l’Academy of St. Martin in the Fields.

Un moment particulièrement marquant sera la création mondiale d’un nouveau concerto pour violoncelle de Bryce Dessner, écrit spécialement pour elle. Ses concerts l’ont menée sur les plus grandes scènes et festivals du monde : Wigmore Hall, Concertgebouw d’Amsterdam, Lincoln Center, Konzerthaus de Vienne, Philharmonie de Berlin, Tonhalle de Zurich, Elbphilharmonie de Hambourg, Festival Menuhin de Gstaad, Festival de musique du Schleswig-Holstein, Rheingau Musik Festival, Beethovenfest Bonn, Festspiele Mecklenburg-Vorpommern et Festival de Verbier. Elle a collaboré avec des chefs d’orchestre renommés tels que Semyon Bychkov, Paavo Järvi, Jakub Hr?ša, Krzysztof Penderecki, Heinrich Schiff, Omer Meir Wellber, Vasily Petrenko et Charles Dutoit.

Anastasia est lauréate de plusieurs concours internationaux, notamment le Concours Tchaïkovski (2019) et le Concours Enescu (2016). De 2018 à 2021, elle a fait partie du programme BBC New Generation Artist, et en 2022, elle a reçu le Borletti-Buitoni Trust Award. Née en Russie, Anastasia a commencé le violoncelle à l’âge de quatre ans. Elle a étudié auprès de Frans Helmerson et Jens-Peter Maintz en Allemagne, de Jérôme Pernoo à Paris, et a achevé sa formation en violoncelle baroque avec Kristin von der Goltz à Francfort. Elle joue sur un violoncelle Antonio Stradivari de 1717 “Bonamy Dobree-Suggia”, prêté généreusement par la Fondation Stradivari Habisreutinger-Huggler-Coray.



Beatrice Berrut
> Artiste associée 2023 des Festivals de Wallonie, la pianiste et compositrice suisse Beatrice Berrut a été qualifiée par l’Irish Times d' »artiste qui se révèle calmement dans de multiples couches de génie et de beauté » et de « remarquable musicienne dans toutes les catégories, qui a donné des interprétations électrisantes des œuvres de Chopin et de Bach » (Cleveland Plain Dealer). S’inspirant de la déclaration de Mahler « la tradition n’est pas l’adoration des cendres, mais la préservation du feu », elle est une musicienne audacieuse qui a écrit sur l’œuvre majeure d’Arnold Schoenberg, « La Nuit Transfigurée », une paraphrase saluée par le fils du compositeur, et qui est aujourd’hui recherchée par la communauté des pianistes. Son travail dynamique en tant que soliste, compositrice, arrangeuse et directrice artistique du festival qu’elle a fondé en Suisse, « Les Ondes », l’a positionnée comme une visionnaire culturelle sur la scène artistique européenne.

Ses aventures l’ont menée en tant que soliste sur de grandes scènes européennes avec des orchestres tels que l’English Chamber Orchestra pour une tournée Mozart s’arrêtant – entre autres – au Cadogan Hall de Londres et au Victoria Hall de Genève, et à se produire lors de concerts à guichets fermés retransmis en direct par la radio allemande NDR au Hannover Staatsoper avec le Niedersächsisches Staatsorchester sous la direction du chef d’orchestre de légende Mario Venzago, ou encore à donner des récitals présentant ses transcriptions des symphonies de Mahler dans des salles célèbres telles que le Konzerthaus de Vienne ou le Wigmore Hall de Londres. Son art de transformer l’orchestre titanesque de Mahler en partitions pianistiques riches et luxuriantes est très apprécié par ses pairs ainsi que par la presse, comme en témoignent ces lignes du journal Le Monde : « son traitement des symphonies de Gustav Mahler consiste à transformer l’or solide de l’orchestre en or liquide du piano ».

Ses enregistrements s’inspirent des héritages de la spiritualité et du mysticisme européens, et explorent le vaste paysage de la musique de compositeurs tels que Bach et Liszt afin de créer des espaces de rassemblement autour d’une expérience partagée pour ses auditeurs. Sa discographie primée et sa nouvelle collaboration avec le label français La Dolce Volta ont une forte présence médiatique et ont largement contribué à l’établir comme une artiste qui compte dans les arts en Europe, en lui permettant d’être invitée à des interviews et à se produire dans des émissions de télévision telles que le journal télévisé de la Deutsche Welle, l’émission culturelle de TV 5 Monde, les Victoires de la Musique de France 3, la RTS, Classic FM ou ARTE.

Convaincue qu’il n’y a que de la bonne et de la mauvaise musique, Beatrice est à l’aise dans des genres variés de composition et a été chargée d’écrire des œuvres pour des séries de musique classique autant que pour des films. Sa musique s’enracine dans la tradition européenne – avec une touche particulière de Ravel et de couleurs proches de Scriabine pour leur virtuosité diabolique – et se mêle aux influences éthérées du minimalisme américain et à la rhétorique héroïque de la musique de film. Sa créativité l’a également amenée à remodeler des chansons de MUSE et de classique de Walt Disney pour les faire sonner comme des pièces virtuoses pour piano de compositeurs romantiques tels que Rachmaninov, Chopin ou Liszt. Comme l’aurait dit Mark Twain : « Ils ne savaient pas que c’était impossible, alors ils l’ont fait ! ».

À la fois iconoclaste et ardente défenseuse de la tradition classique, la volonté de Beatrice de démocratiser la musique classique et de dépasser les frontières entre les genres l’a menée à créer son propre festival, où les concerts de musique classique traditionnelle côtoient le klezmer, le jazz ou le flamenco.Elle aime également collaborer avec des artistes éclectiques tels que le champion du monde de patinage sur glace Stéphane Lambiel avec qui elle a collaboré en 2024 avec le spectacle sur glace L’Apprenti Sorcier, ou avec la compagnie de danse contemporaine « Cocoon Dance » basée à Bonn pour une performance autour du Trio Geister de Beethoven lors de la Beethovenfest. Elle a été choisie par l’Observatoire de l’Université de Genève et l’Agence spatiale européenne (ESA) pour jouer son propre personnage dans un court-métrage présentant la mission GAIA, où des parallèles sont établis entre les tâches d’une pianiste de concert et celles d’un astrophysicien.

Beatrice Berrut est artiste Bösendorfer depuis 2013. Cette longue et fructueuse collaboration entre la maison viennoise et la pianiste suisse signe le son un peu différent des enregistrements de Beatrice.